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Colloque “1972-2012. Retour sur quarante ans de Front national”, 20 et 21 juin 2013, Université Paris Ouest

40 ans de FNLe 5 octobre 2012, le Front national a eu quarante ans. Quarante ans que ce parti interagit dans le champ politique français ; trente ans qu’il focalise l’attention médiatique ; et presqu’autant d’années que les observateurs tentent d’en saisir la réalité, tout à la fois complexe et mouvante. L’objectif de ce colloque consistera à revenir sur ces quatre décennies d’existence politique du FN, sur les mutations ainsi que sur les invariants de ce parti qui, tout en restant à la lisière du pouvoir, a amplement contribué à reconfigurer l’espace politique français.

Dates
Jeudi 20 et vendredi 21 juin 2013

Lieu
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Bâtiment B, salle des conférences
Comment venir ? par le train et le RER
Plan du campus de Paris Ouest Nanterre La Défense

Organisation
Sylvain Crépon, (Sophiapol, Université Paris Ouest)
Alexandre Dézé (CEPEL, Université Montpellier 1)

Contacts
Sylvain Crépon
Alexandre Dézé
Secrétariat du Sophiapol : Delphine Mondout (01 40 97 73 78)

L’entrée est gratuite mais l’inscription est obligatoire : il vous faut remplir le formulaire présent sur cette page.

Programme

Jeudi 20 juin
9h30 – 17h00

Ouverture (9h30 – 10h00)

Message de bienvenue de Stéphane Dufoix, directeur-adjoint du Sophiapol, Université Paris Ouest
Ouverture du colloque par Sylvain Crépon (Sophiapol, Université Paris Ouest)

Section 1 (10h00 – 12h30)
ÉLECTEURS ET MILITANTS. RADIOGRAPHIE DES SOUTIENS FRONTISTES
Président de séance : Stéphane Dufoix (Sophiapol, Université Paris Ouest)

Joël Gombin  (CURAPP, Université Picardie Jules Verne)
“Un Front national à la carte ? Géographies électorales du FN”

Florent Gougou (CEE, Sciences Po Paris)
“Les transformations du vote Le Pen : les deux électorats ouvriers du Front national”

Christèle Marchand-Lagier (LBNC, Université d’Avignon / CURAPP, Université Picardie Jules Verne)
““Être” ou ne plus “être Front national”. Analyse genrée des formes d’investissement politique et des liens au parti lepéniste (1997-2013)”

Daniel Stockemer (University of Ottawa / CEE, Science Po Paris)
“Être membre du Front National aujourd’hui. Retour sur quelques trajectoires d’adhérents”

Discussion

Pause déjeuner (12h30 – 14h00)

Section 2 (14h00 – 17h00)
L’ORGANISATION ET LE LEADERSHIP
Président de séance : Sylvain Crépon (Sophiapol, Université Paris Ouest)

Jean-Yves Camus (IRIS)
“Les réseaux européens du FN”

Caroline Monnot et Abel Mestre (Le Monde)
“La nébuleuse frontiste (réseaux frontistes d’extrême droite et d’ailleurs)”

Nicolas Lebourg (Université de Perpignan)
“Hérésies frontistes. Les éternels conflits de leadership de la droite radicale”

Cécile Alduy (Stanford University)
“Mythologies du Front national. Petit essai de sémiologie historique”

Discussion

Vendredi 21 juin

Section 3 (9h30 – 12h30)
L’IDÉOLOGIE DU FN A-T-ELLE CHANGÉ ?
Président de séance : Alexandre Dézé (Université Montpellier 1, CEPEL)

Magali Balent (Science Po Paris / Fondation Robert Schumann)
“Le discours du FN sur les relations internationales de Jean-Marie à Marine Le Pen : évolution ou révolution ?”

Delphine Espagno (IEP de Toulouse) & Stéphane François (Université de Valenciennes / GSRL-EPHE)
“Le Front national et les services publics comme enjeu politique. Retour sur une évolution”

Jean-Yves Camus (IRIS)
“L’héritage idéologique de la Nouvelle droite au sein du Front national. Vers de nouvelles configurations identitaires”

Valérie Igounet (Institut d’histoire du temps présent)
“Le FN et la “question juive”. Quarante ans d’histoire”

Sylvain Crépon (Sophiapol, Université Paris Ouest)
“Le renouvellement générationnel des militants frontistes au prisme de la question idéologique”

Discussion

Pause déjeuner (12h30 – 14h00)

Section 4 (14h00 – 16h00)
LE FN, LA COMMUNICATION, LES MÉDIAS ET LES SONDAGES
Président de séance : Jean-Yves Camus (IRIS)

Alexandre Dézé (Université Montpellier 1, CEPEL)
“Le “nouveau FN” : retour sur une construction médiatique et sondagière”

Yannick Cahuzac (Université Versailles Saint-Quentin)
“Dans la toile du FN. Les reconfigurations du militantisme frontiste sur Internet”

Nicolas Lebourg (Université de Perpignan) et Sylvain Crépon (Sophiapol, Université Paris Ouest)
“Le Front national à la conquête des esprits. “Think tanks”, conseil scientifique et formations internes”

Discussion

Section 5 (16h00 – 18h00)
TABLE RONDE : CE QUE « COUVRIR » LE FRONT NATIONAL VEUT DIRE. TÉMOIGNAGES ET ANALYSES
Animation :  Sylvain Crépon et Alexandre Dézé

Avec la participation de : Laurent de Boissieu (La Croix) ; Christiane Chombeau (Rue89) ; Renaud Dély (Le Nouvel Obs) ; David Doucet (Les Inrocks) ; Christophe Forcari (Libération) ; Caroline Monnot (Le Monde) ; Romain Rosso (L’Express) ; Michel Soudais (Politis)

Conclusion du colloque (18h00 – 18h30)
Alexandre Dézé (Université Montpellier 1, CEPEL)

Cocktail (18h30)

Présentation générale

Le 5 octobre 2012, le Front national a eu quarante ans. Quarante ans que ce parti interagit dans le champ politique français ; trente ans qu’il focalise l’attention médiatique ; et presqu’autant d’années que les observateurs tentent d’en saisir la réalité, tout à la fois complexe et mouvante.

Bien qu’il ait été toujours associé à la figure de son chef, le FN ne s’est tout d’abord jamais distingué par une idéologie cohérente. Composé de courants aussi divers que contradictoires (anciens collaborationnistes, vaincus des guerres coloniales, nationalistes-révolutionnaires, néo-droitiers, catholiques traditionalistes, pro- et antisionistes, pro- et anti-arabes, etc. [J.-Y. Camus, 1997]), l’organisation frontiste a suscité un débat constant sur l’évaluation de son positionnement et sur sa qualification [A. Dézé, 2007]. On a ainsi tour à tour parlé à son propos d’extrême droite, de droite radicale, de national-populisme, de populisme de droite, voire même de néofascisme en tentant de le relier avec plus ou moins de pertinence aux composantes historiques de la droite extrême, depuis Maurice Barrès jusqu’aux groupuscules néofascistes des années 1960 [M. Winock, 1993].

Ce problème de positionnement et de taxinomie s’est avéré d’autant plus aigu que le FN a su adroitement s’adapter aux évolutions contextuelles de ces dernières décennies, ce qui a contribué à dérouter tant ses contempteurs que certains de ses plus fervents partisans, qui n’ont pas toujours compris ses diverses réorientations idéologiques. Anticommuniste et pro-atlantiste à ses débuts, il devient ainsi anti-américain dans les années 1990 tout en prônant la « défense des travailleurs ». Fondé par d’anciens partisans de l’Algérie française, il s’éloigne de cet héritage dans la dernière décennie du XXe siècle en s’imprégnant du différentialisme culturel issu du GRECE, s’opposant à ce titre à l’envoi des forces alliées au Koweït et apportant son soutien à Saddam Hussein lors de la première guerre du Golfe [S. Crépon, 2006]. De même, fortement imprégné de l’idéologie nationaliste-révolutionnaire promue par François Duprat dans les années 1970 [J. Beauregard, N. Lebourg, 2012 a et b], il s’inscrit aujourd’hui avec Marine Le Pen dans une stratégie explicite de « dédiabolisation » et de « conquête du pouvoir » [A. Dézé, 2012].

Les logiques du vote en faveur du Front national n’ont pas été non plus sans poser des problèmes d’interprétation. Depuis son émergence électorale, on a pu assister en effet à de nombreuses controverses tant sur la « nature » du vote (trop souvent ramenée à des catégories analytiques binaires – « vote d’adhésion », « vote de protestation »… – peu propices à rendre compte de sa complexité) que sur sa composition sociologique [P. Perrineau, 1997 ; N. Mayer, 2002]. Plutôt boutiquier et bourgeois dans les années 1980, l’électorat frontiste est devenu progressivement populaire à partir du début des années 1990, le FN s’imposant même à l’élection présidentielle de 1995 comme le premier parti chez les ouvriers. Cette évolution n’a pas manqué de susciter à cet égard des lectures contradictoires sur les motivations du vote d’un électorat populaire souvent issu des rangs de la gauche [A. Collovald, 2004]. Majoritairement masculin jusqu’à la fin des années 2000, le FN semble également parvenu, lors de la séquence électorale de 2012, à rattraper son retard auprès de l’électorat féminin, voire même homosexuel. Une performance que les observateurs n’ont pas hésité à attribuer à sa nouvelle présidente qui, sans vraiment avoir modifié le discours ou le programme du FN, n’en est pas moins décrite désormais comme incarnant une « nouvelle » extrême droite plus modérée – y compris sur la question des mœurs [S. Crépon, 2012].

L’objectif de ce colloque consistera précisément à revenir sur ces quatre décennies d’existence politique du FN, sur les mutations ainsi que sur les invariants de ce parti qui, tout en restant à la lisière du pouvoir, a amplement contribué à reconfigurer l’espace politique français. Quatre dimensions constitutives du phénomène frontiste seront plus particulièrement abordées : l’électorat et les militants ; l’organisation et le leadership ; l’idéologie ; le rapport du FN aux médias et le rapport des médias au FN.

Sylvain Crépon et Alexandre Dézé

Références bibliographiques

CAMUS J.-Y., Le Front national. Histoire et analyses, Paris, Editions Laurens, 1997.
COLLOVALD A., Le « populisme du FN ». Un dangereux contre-sens, Paris, Éditions du Croquant, 2004.
CRÉPON S., Enquête au cœur du nouveau Front national, Paris, Nouveau Monde Éditions, 2012.
CRÉPON S., La nouvelle extrême droite. Enquête sur les jeunes militants du Front national, Paris, L’Harmattan, 2006.
DÉZÉ A., « Le Front national comme “entreprise doctrinale” », in F. HAEGEL (dir.), Partis et système partisan en France, Paris, Presses de Sciences Po, 2007.
DÉZÉ A., Le Front national : à la conquête du pouvoir ?, Paris, Armand Colin, 2012.
LEBOURG N., BEAUREGARD J., François Duprat. L’homme qui inventa le Front national, Paris, Denoël, 2012 (a).
LEBOURG N., BEAUREGARD J., Dans l’ombre des Le Pen. Une histoire des numéros 2 du FN, Paris, Éditions Nouveau Monde, 2012 (b).
MAYER N., Ces Français qui votent Le Pen, Paris, Flammarion, 2002.
PERRINEAU P., Le symptôme Le Pen, Paris, Fayard, 1997.
WINOCK M. (dir.), Histoire de l’extrême droite en France, Paris, Seuil, 1993.

Participants au colloque

Intervenants aux sessions 1, 2, 3 et 4

Cécile Alduy est Associate Professor de Littérature et civilisation française à Stanford University et couvre l’actualité culturelle et politique française en tant que journaliste indépendante pour la Boston ReviewThe New Yorker et The Atlantic. Auteur de Politique des Amours (Droz, 2007), sur l’émergence du sentiment national dans la littérature française du 16e siècle, elle prépare un portrait de Marine Le Pen pour le magazine américain The Atlantic Monthly à la rentrée.

Magali Balent est directrice des projets de la Fondation Robert Schuman, maître de conférences à Science Po et chercheur associée à l’IRIS. Elle est docteur en relations internationales. Sa thèse a porté sur le discours du Front national sur les relations internationales de 1972 à nos jours. Elle est l’auteur de plusieurs études sur le défi national-populiste en Europe et la dynamique identitaire du discours d’extrême droite. Elle a récemment publié : Le Monde selon Marine. La politique internationale du Front national entre rupture et continuité  (Armand Colin/IRIS éditions, 2012).

Yannick Cahuzac, est doctorant en science politique à l’Université de Versailles Saint-Quentin. Il prépare une thèse sur le militantisme d’extrême droite sur l’Internet sous la direction de Laurent Bouvet.

Jean-Yves Camus, diplômé de l’IEP de Paris et docteur en science politique est chercheur rattaché à l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques) à Paris. Auteurs de nombreux travaux sur le Front national et l’extrême droite France et en Europe, il a, entre autres, publié : Le Front national, histoire et analyse (O. Laurens, 1996) et avec René Monzat : Les droites nationales et radicales en France (PUL, 1992).

Sylvain Crépon est docteur en sociologie et rattaché au laboratoire SOPHIAPOL (Université Paris Ouest, Nanterre). Auteurs de plusieurs travaux sur l’extrême droite et le Front national ainsi que sur les nouvelles minorités religieuses en France et en Europe, il a dernièrement publié : Enquête au cœur du nouveau Front national (Nouveau monde éditions, 2012).

Alexandre Dézé est maître de conférences en science politique à l’Université Montpellier 1 et chercheur au CEPEL (UMR 5112). Il est l’auteur de plusieurs travaux sur le Front national et l’extrême droite et a récemment publié : Le Front national : à la conquête du pouvoir ? (Armand Colin, 2012).

Delphine Espagno est maître de conférences en droit public et membre du Laboratoire des Sciences Sociales du Politique (LaSSP/EA4175) à Sciences Po Toulouse. Elle est par ailleurs membre du Collectif pour l’Unité du droit et membre du directoire du Laboratoire Méditerranéen du Droit Public. Elle a récemment publié : « Service public scolaire et service public périscolaire, entre complémentarité et concurrence », Mélanges en l’honneur du professeur G. Koubi, Editions l’Epitoge, Lextenso, 2012 et « Le droit individuel à la formation dans la fonction public territoriale », Revue Lamy Collectivités Territoriales, 81, Juillet-Août 2012.

Stéphane François est docteur en science politique, ATER à l’IPAG de Valenciennes et chercheur à l’IDP dans cette même université. Il a récemment publié : L’écologie politique : une vision du monde réactionnaire ? (Cerf, 2012).

Joël Gombin achève actuellement à l’Université de Picardie-Jules Verne (CURAPP) une thèse de science politique intitulée : Éléments pour une sociologie configurationnelle des votes. Le cas des votes pour le Front national en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il a codirigé avec Pierre Mayance : Droit(es) aux urnes en PACA ! L’élection présidentielle de 2007 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (L’Harmattan, 2009) et rédigé le chapitre consacré à la région PACA dans l’ouvrage Le Front national. Mutations de l’extrême droite française dirigé par Pascal Delwit (Éditions de l’Université de Bruxelles, 2012).

Florent Gougou est docteur en science politique et chercheur associé au Centre d’Etudes Européennes (CEE) de Sciences Po. Ses travaux portent principalement sur les élections, les partis et le vote. Il a récemment publié : « La droitisation du vote des ouvriers en France : désalignement, réalignement et renouvellement des générations », dans Jean-Michel De Waele et Mathieu Vieira (dir.), Une Droitisation de la classe ouvrière en Europe ? (Economica, 2011), et « La fin de la tripartition ? Les recompositions de la droite et la transformation du système partisan », Revue française de science politique, 63 (2), avril 2013.

Valérie Igounet, historienne, chercheuse rattachée à l’Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP – CNRS). Dernier livre paru, Robert Faurisson. Portrait d’un négationniste (Denoël, 2012). Elle est en train d’écrire une Histoire du Front national (1972-2014) à paraitre en 2014 aux éditions du Seuil.

Nicolas Lebourg, docteur en histoire, est chercheur rattaché au CRHiSM (Centre de Recherches Historiques sur les Sociétés Méditerranéennes) à l’Université de Perpignan Via Domitia. Auteur de nombreux travaux sur l’extrême droite et le Front national, il a récemment publié avec Joseph Beauregard : Dans l’Ombre des Le Pen (Nouveau monde éditions, 2012) ainsi que François Duprat, l’homme qui inventa le Front National (Denoël, 2012). Il a par ailleurs fondé le site Fragments sur les temps présents  consacré aux radicalités et marges politiques.

Christelle Marchand-Lagier, maître de conférences en science politique à l’université d’Avignon et des Pays de Vaucluse est rattachée au laboratoire LBNC (EA 3788) dans cette même université ainsi qu’au CURAPP (UMR 7319) de l’Université d’Amiens Picardie Jules Verne. Elle a soutenu en 2005 à l’Université d’Amiens sa thèse de doctorat intitulée : Les électrices du Front national : Trajectoires familiales, systèmes de valeurs et dispositions politiques, sous la direction de Patrick Lehingue. Sur le FN, elle a récemment publié : « Abstention et vote Front national en PACA : approches socio-démographique et politique de deux faits électoraux durable », dans Joël Gombin et Pierre Mayance (dir.), Droite(s) aux urnes ! Les élections présidentielles de 2007 en région PACA (L’Harmattan, 2010).

Abel Mestre, journaliste au Monde, suit le Front national et les mouvements nationalistes depuis plusieurs années. Il anime avec Caroline Monnot le Blog  http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/ qui suit l’actualité des mouvements d’extrême droite. Il a récemment publié avec Caroline Monnot : Le système Le Pen. Enquête sur les réseaux du Front national (Denoël, 2011).

Caroline Monnot est journaliste au Monde où elle suit le Front national et les mouvements nationalistes depuis plusieurs années. Elle anime avec Abel Mestre le Blog  http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/ qui suit l’actualité des mouvements d’extrême droite. Elle a récemment publié avec Abel Mestre : Le système Le Pen. Enquête sur les réseaux du Front national (Denoël, 2011).

Daniel Stockemer (PhD) est Assistant professor en science politique à l’Université d’Ottawa. Auteur de plusieurs travaux sur l’activisme et l’engagement politique, il mène actuellement une étude sur le militantisme au sein du Front national. Il a récemment publié : The Micro and Meso-Level Foudrations of Activism in Social Movement Organizations : A Case Study of Attac Germany and France, Basingstoke, Palgrave MacMillan, 2013.

Participants à la table ronde

Laurent de Boissieu est journaliste politique au quotidien La Croix. Il a fondé et anime le site internet d’information de la politique française France politique.

Christiane Chombeau est journaliste politique. Elle a couvert le Front national et les mouvements d’extrême droite pour le quotidien Le Monde pendant de nombreuses années. Elle a publié la première biographie de Marine Le Pen : Le Pen, fille & père (Panama, 2007).

Renaud Dely est directeur de la rédaction du Nouvel Observateur. Il est l’auteur, entre autres ouvrages, de L’histoire secrète du Front national (Grasset, 1999) et de La droite brune. UMP-FN, les secrets d’une liaison fatale (Flammarion, 2012).

David Doucet est journaliste au magazine Les Inrockuptibles et suit le FN et les mouvements d’extrême droite depuis plusieurs années. Il vient d’achever avec Dominique Albertini une Histoire intérieure du Front National (Editions Tallandier, à paraitre en septembre 2013).

Christophe Forcari est journaliste politique au quotidien Libération pour lequel il a couvert le Front national de 1999 à 2013. Il a publié avec Marc Fauchoux : Le Pen, le dernier combat (Jacob Duvernet, 2007).

Caroline Monnot est journaliste au Monde où elle suit le Front national et les mouvements nationalistes depuis plusieurs années. Elle anime avec Abel Mestre le Blog  http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/ qui suit l’actualité des mouvements d’extrême droite. Elle a récemment publié avec Abel Mestre : Le système Le Pen. Enquête sur les réseaux du Front national (Denoël, 2011).

Romain Rosso est grand reporter à L’Express pour lequel il a couvert le FN pendant plus de quinze ans. Il est l’auteur de La Face cachée de Marine Le Pen (Flammarion, 2011) et avec Michael Darmon de L’Après Le Pen (Seuil, 1998) et de Front contre Front (Seuil, 1999).

Michel Soudais est rédacteur en chef au magazine Politis. Il a publié : Le Front national en face (Flammarion, 1996).

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