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Bugarach, le New Age et la fin du monde

Par Stéphane François

Lorsque nous entendons parler de la fin du monde, celle qui doit arriver le 21 décembre 2012, nous pensons à Bugarach, ce petit village de l’Aude de 189 habitants perché à 1230 mètres. Le Pech hébergeant ce village est considéré par certaines personnes évoluant des cultures marginales comme une montagne sacrée. De fait, ce village se situe dans une région riche en thématiques occultistes, relevant de mythologies contemporaines et de mythes « agglutinants », c’est-à-dire de mythes différents qui s’agrègent et fusionnent entre eux. Comme l’écrit Claude Lévi-Strauss, « Le propre de la pensée mythique, comme du bricolage sur le plan pratique, est d’élaborer des ensembles structurés non pas directement avec d’autres ensembles structurés, mais en utilisant des résidus et des débris d’événements : “odds and end”, dirait l’Anglais, ou en français, des bribes et des morceaux, témoins fossiles d’un individu ou d’une société.1 » En effet, Bugarach est proche de Rennes-le-Château.

Ce haut lieu de fantasmes templiers attire toute une foule d’occultistes depuis les années 1960, à la recherche du trésor des Templiers ou des Cathares, du Graal, de l’Arche d’Alliance, voire de la descendance du Christ2. En fait, la population qui s’installe à Bugarach, étudiée par Véronique Campion-Vincent3, s’inscrit dans le cadre du New Age4 (que nous appellerons indistinctement New Age ou Nouvel Age et sur lequel nous reviendrons ultérieurement). Ces personnes sont persuadées que le calendrier maya annonce un cataclysme majeur, une fin du monde, et que seul le Pech de Bugarach sera préservé.

Bugarach entre « histoire mystérieuse » et « soucoupisme »

Selon ces personnes donc, en particulier Jean de Rignies, ce village abriterait des restes de civilisations disparues (humaines ou galactiques), et surtout qu’il serait surveillé par des extraterrestres, fréquemment aperçus dans la région et qui auraient une base souterraine sous le Pech de Bugarach. Une idée que nous retrouvons chez l’auteur de science-fiction Jimmy Guieu. Toutefois, cette thématique est ancienne : elle apparue dans les années 1970, lors de la mode pour les OVNIs et pour l’histoire dite « mystérieuse ». Cette « histoire mystérieuse » est un courant éditorial, pseudo-scientifique, né dans le sillage du succès du best-seller de Jacques Bergier et Louis Pauwels, Le Matin des magiciens, paru en 1960, chez Gallimard. Il se proposait de résoudre tous les mystères de l’histoire : civilisations disparues, faits inexpliqués, ovnis, vie après la mort, Triangle des Bermudes, spiritisme, « pouvoirs » de l’esprit (télékinésie, télépathie,…), etc. Concrètement, il chercher à remplir les « blancs » existants, ou sensé exister dans les différentes civilisations, et proposait en retour des explications, souvent aberrantes, allant toujours à l’encontre de l’« histoire officielle ». Chez ces auteurs la vérité est forcément ailleurs. Parfois, des sous-entendus racistes sont formulés pour dénier à des civilisations non-européennes la faculté, ou la capacité, à construire des monuments cyclopéens (tels que les pyramides de Gizeh, Baalbek, les cités précolombiennes), voire de donner naissance à des civilisations complexes5. Mais surtout, ces textes, qui étaient parfois des objets alimentaires pour leurs auteurs, furent assimilés par des lecteurs qui en firent une synthèse, qui les agglutinèrent dans une nouvelle vision du monde, dans une nouvelle cosmologie6, dont découle l’intérêt pour ce petit village.

L’intérêt pour les Ovnis joue un rôle important dans la certitude de voir Bugarach sauvé du cataclysme à venir. En effet, les promoteurs de cette idée mettent tous en avant des contacts avec des entités supérieures, une pratique habitudelle de ces milieux depuis le XIXe siècle occultiste. En effet, les antécédents occultistes, en particulier théosophiques, des « contactés » (personnes prétendant avoir rencontré des extraterrestres/entités « supérieures » et en avoir reçu des messages) et des fondateurs de sectes soucoupistes ont été mis en évidence par les chercheurs s’intéressant aux UFO Religions7. Selon Massimo Introvigne, « Les soucoupistes […] s’intéressent spécialement aux expériences de personnes “contactées” par les extraterrestres et qui sont censées tirer très souvent de ces “contacts” des messages de type religieux8 ». C’est le cas ici. Ainsi, un couple, Alain et Marie-France Pasty, auraient eu en août 2009 des visions mettant en scène une entité, des ovnis, et auraient reçu par télépathie des messages prophétiques, qu’ils ont ensuite retranscris sous forme de livre9. Nous pourrions multiplier les exemples. Selon Véronique Campion-Vincent, « l’interrogation ovnis bugarach ou ufos bugarach sur les sites d’échange vidéo Dailymotion et Youtube fournit environ 100 réponses sur chaque site en mars 2012 »10.

De fait, Bugarach cristallise sous son nom un certain nombre de mythes « agglutinants » : Ovnis, occultisme, sociétés secrètes, mystères templiers, spiritisme, etc. le tout baignant le syncrétisme propre aux textes du Nouvel Age. Le chercheur italien Massimo Introvigne considère d’ailleurs le New Age comme un supermarché de spirituel11. Ainsi, pour ces acteurs, le Pech du Bugarach serait un nœud de convergence d’énergies, un vortex où se rencontreraient de multiples énergies, qui permettrait de retrouver nos « origines pré-diluviennes »12.De fait, de nombreux « cours » et « stages », centrés sur des « thérapies mystico-occultistes », en fait émanant de personnes évoluant dans le milieu du Nouvel Age ont eu lieu à Bugarach depuis le milieu des années 1970. Il est donc nécessaire de revenir sur celui-ci.

Le New Age

Le New Age peut être envisagé comme un phénomène de société remontant aux subcultures des années 1950. Ses croyances reposent sur un syncrétisme occultiste dans lequel la théosophie chrétienne et l’anthroposophie se trouvent liées à la conviction que les ovnis sont des astronefs peuplés par des habitants d’un autre monde (provenant de l’espace ou d’une autre dimension). Ces extraterrestres sont là pour sauver les hommes. Les personnes arrivées à une compréhension véritable des lois spirituelles de l’univers seraient appelées à devenir les pionniers d’une ère nouvelle : le New Age. Il doit être vu comme une forme sécularisée de l’occultisme du XIXe siècle13. En effet, « Les idées nouvelles, comme toutes les créations culturelles, écrit Wiktor Stoczkowski, n’émergent pas du néant ; elles se nourrissent de l’ancien, en se construisant à partir des bribes du passé soumises aux mécanismes qui, sans être déterministes, sont loin d’être chaotiques et impénétrables. À chaque moment historique, le passé offre aux hommes un vaste répertoire de matériaux à partir desquels ils peuvent échafauder leurs œuvres, en transformant, en combinant et en assemblant des éléments que la tradition laisse à leur portée.14 »

Ce syncrétisme fait dire à Massimo Introvigne qu’il s’agit un objet insaisissable qui échappe aux définitions, qui est très bien représenté et symbolisé par la collection « L’aventure mystérieuse » de J’ai lu, une collection éditant des textes originaux et rééditant en format poche des best-sellers du paranormal, de l’occultisme et de l’« histoire mystérieuse ». Il parvient toutefois à dégager un certain nombre de caractéristiques qui lui sont propres et qui résultent d’un état d’esprit empreint d’astrologie et de politique, apparu vers le début du XXe siècle (plus précisément vers 1920 chez la théosophe Alice Bailey). Toutefois, son essor est diffus et récent. Il est lié au développement dans les années 1960 et 1970 de recherches dites « alternatives » dans divers domaines : médecine, économie, écologie, politique, religions, etc. Ce n’est que dans la seconde moitié des années 1970 que les différents représentants de ces mouvements « alternatifs » se considérèrent comme les membres d’un « réseau » : « Le New Age […] n’est pas – quel que soit le sens donné à ce terme – un mouvement : il n’a pas de chefs reconnus (il a tout au plus des “porte-paroles”), il n’a pas de sièges, d’organes officiels, de structures, ce n’est pas un groupe auquel on “adhère” ou auquel on “s’inscrit”. Il ne peut être décrit que par référence à une catégorie – dont l’étude a été développée par des sociologues de la religion à propos précisément du New Age – qui est alternative par rapport à celle du “mouvement” : le network (“structure à réseau” : mais le terme est rarement traduit de l’anglais en d’autres langues) »15.

En fait, le New Age pourrait être plutôt qualifié de « métaréseau » (« metanetwork » pour reprendre l’expression d’Introvigne), c’est-à-dire un lieu où des réseaux différents se rencontrent et interagissent, comme le réseau de l’astrologie, celui de la défense des animaux, celui des spiritualités alternatives, celui des médecines douces, de l’écologie, etc. Cette « structure » du New Age facilite indubitablement l’intégration d’éléments propres à d’autres subcultures. Ainsi, l’expression « New Age » a été finalement empruntée, dans les années 1980, au courant millénariste. Au début des années 1990, le discours du New Age, assez optimiste, devient plus pessimiste, comme nous le verrons, empruntant de plus en plus d’éléments aux subcultures millénaristes.

L’apparition des Mayas

En effet, es personnes, qui évoluent donc dans la nébuleuse New Age, sont persuadées qu’un changement radical du monde tel que nous le connaissonsse produira le 21 décembre 2012, reprenant les conclusions d’universitaires mayanistes du début du XXe siècle. Ces convictions proviennent aussi de l’idée selon laquelle les « peuples premiers » seraient les dépositaires d’un savoir sacré, forcément perdu par l’Occident. Ce dernier serait d’ailleurs voué à une fin prochaine en raison de son matérialisme. Depuis le milieu des années 1970, les spéculations de ce courant se focalisent sur la culture maya16. Les premières prédictions faisant part d’un changement majeur le 21 décembre 2012 sont apparues dans les collections éditoriales en 1975, notament sous la plume de Franck Waters17, lors de la naissance de la nébuleuse New Age. L’influence de ces livres grandit et ils furent republiés dans les années 1990, agrégeant au fur et à mesure d’autres contenus, de plus en plus apocalyptiques. En effet, dès 2007, des universitaires se sont aperçus que le calendrier maya était au centre d’un phénomène culturel en expansion, aux racines du New Age, qui unirait des rêves numineux de transformation sociétale avec le millénarisme biblique18.

Dès la fin des années 1990, les thèses new Age évoluent : elles passent d’un millénarisme progressiste (c’est-à-dire porteur d’améliorations collectives cosmiques et sociales) à un millénarisme catastrophiste (c’est-à-dire porteur d’un futur des plus sombres). D’une certaine façon, il s’agit de la faillite de l’Ère du Verseau – annoncée pourtant par le New Age dans la décennie 1980 – : le calendrier maya annonçait la fin du monde, provoquant une multiplication des livres catastrophistes, qui mélangent allégrement recherches scientifiques déformées, pratiques occultistes, de traditions mal comprises, etc. Comme nous l’avons dit précédemment, nous sommes face à un discours « éponge », « agglutinant », propre aux subcultures occultistes/New Age où la moindre coïncidence devient une preuve décisive. L’amalgame est typique du syncrétisme dominant dans cette littérature, comme le reconnaît Daniel Couégnas, en paralittérature « tout signifie, au service d’une norme que jamais le texte ne remet durablement en question, et cela de façon inlassablement répétitive.19 »

Φ

Une forme de survivalisme élitiste

En outre, les prophètes du New Age envisagent 2012 comme un événement positif et d’évolution. Toutefois, cette évolution positive sera le fait d’une certaine élite, en l’occurrence, les personnes réfugiées sur le Pech de Bugarach, ainsi que dans d’autres lieux préservés. Il ne faut pas oublier que le New Age possède une « face sombre », analysée par Michel Lacroix, qui se caractérise par un discours antidémocratique. Au premier abord, le Nouvel Age semble se situer en dehors de la politique. Cependant, la base des idées politiques du New Age se fonde sur une pensée holiste, organiciste, qui ferait défaut, selon les New Agers, aux partis et aux gouvernements actuels. En mettant en avant cette forme de pensée organiciste, et en condamnant le jeu des partis politiques, source de fragmentation, le New Age refuse le principe même à la base des régimes démocratiques : la séparation des pouvoirs20. Ce refus de la démocratie se double d’ailleurs d’une autre opposition, concernant l’État-nation et de son principe consubstantiel de souveraineté nationale.

En effet, leur pensée holiste21, de type organiciste, se fonde sur le concept de « cerveau global ». L’individu, dans le discours New Age, n’a pas à formuler de projet de société. Il n’élabore pas de doctrine politique, économique ou sociale, car le véritable changement de société s’opérera de manière indirecte, en modifiant collectivement les consciences qui, elles-mêmes, agiront ensuite sur les pratiques sociétés, puis, enfin, sur la société elle-même. Il doit donc se concentrer sur sa propre transformation. En ce sens, nous retrouvons ici le discours élitiste des milieux ésotériques ou occultistes : l’initié, celui qui sait, se dégage forcément du « troupeau » des manipulés, et doit les guider sur la bonne voie. Pour les autres, ils resteront « sur le carreau ». Ce pessimisme est le propre du passage du New Age vers le Next Age au début des années 1990, c’est-à-dire d’un passage à la fois d’une vsion progressiste du monde vers un millénarisme catastrophiste et d’un glissement d’un but de transformation collective vers une transformation individualiste.

Cette façon de penser nourrit par conséquent une forme de survivalisme élitiste, qui s’est concrétisé par l’installation de personnes sur le Pech de Bugarach, le survivalisme étant, ne l’oublions pas, la doctrine prônant la survie en milieu hostile à la suite d’une catastrophe industrielle, un effondrement civilisationnel, ou après un cataclysme cosmique. De ce fait, le maire du village, Jean-Pierre Delord, est d’ailleurs inquiet de la possibilité d’un déferlement de foules vers son village le 21 décembre 2012 puisque la rumeur affirme que le site serait épargné par la catastrophe menaçante. La Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Sectes (MIVILUDES) a exprimé de grandes craintes quant à la possibilité de suicides collectifs que pourraient perpétrer les déçus de cette apocalypse et proposait une surveillance attentive22. Une tragédie qui a déjà eu lieu par le passé dans certaines sectes soucoupistes, tel Heaven’s Gate entre le 24 et 26 mars 1997, qui vit le suicide de 39 personnes.

Enfin, nous tenons à rappeler que l’Occident a une longue tradition de millénarisme apocalyptique depuis l’Antiquité, qui va des Apocalypses antiques aux discours décroissants et écologistes. Tous annoncent la fin du monde. Ces derniers nous promettent régulièrement, depuis les années 1970, la fin du monde, la dernière tentative étant le film catastrophiste de Nicolas Hulot, Le syndrome du Titanic. De fait, ces discours se placent dans une critique de l’évolution des sociétés, voyant dans celle-ci un signe de déclin, voire le signe avant-coureur d’une catastrophe imminente.

Ce texte est l’adaptation de l’intervention de Stéphane François à la journée « Cultivons le Futur« , Collège de France, 28 juin 2012.

Notes

1 Claude Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, Paris, Plon, 1962, p. 32.

2Cf. « Rennes-le-Château : Quelques questions posées par un “mythe agglutinant” », Politica Hermetica, n°9, 1995, pp. 194-208.

3Cf. Véronique Campion-Vincent, « Bugarach (Aude), la fin du monde et l’an 2012 » Archives suisses des traditions populaires/Schweizerisches Archiv für Volskunde 107, 2011, pp. 145-173.

4 Sur l’histoire du New Age, cf. Massimo Introvigne, Le New Age des origines à nos jours, Paris, Dervy, 2005.

5 Pour une déconstruction de ces thèses, voir les travaux de Jean-Pierre Adam, L’Archéologie devant l’imposture, Paris, Robert Laffont, 1975 ; Le Passé recomposé. Chroniques d’archéologie fantasque, Paris, Seuil, 1988 et de Jean-Loïc Le Quellec, Des Martiens au Sahara. Chroniques d’archéologie romantique, Arles, Errance, 2009.

6 Pour l’anthropologue, l’être humain pense et dépolie ses raisonnements dans le cadre d’une vision du monde, plus ou moins cohérente, selon les cas, qui porte sur les êtres, les objets et les puissances censés peupler le réel, sur leur propriétés, leurs rapports, leur origine et leur devenir : ce sont les cosmologies. Celles-ci offrent « une matrice générale d’intelligibilité des faits empiriquement observables, qu’ils soient de l’ordre des pratiques, des idées ou des institutions. Wiktor Stoczkowski, Anthropologies rédemptrices. Le monde selon Lévi-Strauss, Paris, Hermann, 2008, pp. 17-18.

7 Jean-Bruno Renard, Les Extraterrestres. Une nouvelle croyance religieuse ?, Paris, Éditions du Cerf, 1988 ; James R. Lewis (ed.), The Gods Have Landed. New Religions from Other World, New York, State University of New York Press, 1995 ; James R. Lewis (ed.), Encyclopedic Sourcebook of UFO Religions, Amherst (NY), Prometheus Books, 2003 ; Christopher Partridge (ed.), UFO Religions, London-New York, Routledge, 2003; Wiktor Stoczkowski, Des Hommes, des dieux et des extraterrestres, Paris, Flammarion, 1999..

8 Massimo Introvigne, Heaven’s gate. Le paradis ne peut pas attendre, Milan, Archè, 1999, pp. 8-9.

9 Marie-France Garaude-Pasty et Alain Pasty, Une déchirure dans l’Espace-Temps. Une réalité peut en cacher une autre !, Agnières, Le Temps Présent, 2010.

10 Véronique Campion-Vincent, Excursion au pays des merveilles, p. 4.

11 Massimo Introvigne, « Un supermarché du millénarisme : le New Age », in Les Veilleurs de l’Apocalypse. Millénarisme et nouvelles religions au seuil de l’an 2000, Paris, Claire Vigne Éditrice, 1996, pp. 177-211.

12 Genny Rivière, L’Appel du Bugarach. Vortex de la terre, Auxerre, Les éditions des 3 monts, 2007.

13 Wouter Hanegraaff, « New Age », in Jean Servier (dir.) Dictionnaire critique de l’ésotérisme, Paris, Presses Universitaires de France, 1998, pp. 942-946. Voir aussi Mikael. Rothstein, « The Family, UFO’s and God. A Modern Extension of Christian Mythology », Journal of Contemporary Religions, 12 (3), 1997, pp. 353-362. Voir aussi les interventions de Mikael Rothstein in J. R. Lewis (ed.), Encyclopedic Sourcebook of UFO Religions, New York, Prometheus Books, 2003, pp. 63-76, 143-156 et 281-299.

14 Wiktor Stoczkowski, Des Hommes, des dieux et des extraterrestres, op. cit., p. 88.

15 Massimo Introvigne, Les Veilleurs de l’Apocalypse, op. cit., p. 186.

16 Jacques Galinier & Antoinette Molinié, Les néo-Indiens. Une religion du III° millénaire, Paris, Odile Jacob, 2006.

17Frank Waters, Mexico Mystique: the Coming Sixth World of Consciousness. Chicago, Sage Books, 1975.

18 Benjamin, Anastas, « The Final Days », New York Times Magazine, 1 juillet 2007; Lawrence Joseph, Apocalypse 2012: An Investigation into Civilization’s End, New York, Broadway/Random House, 2007.

19 Daniel, Couégnas, Introduction à la paralittérature, Paris, Seuil, 1992, p. 115.

20 Michel Lacroix, Idéologie du New Age, Paris, Flammarion, 1996, p. 83.

21 La pensée holiste est une doctrine qui affirme la supériorité du tout dans lequel s’inscrit le particulier.

22 MIVILUDES, Rapport au Premier Ministre, Paris, La Documentation française, 2011, pp. 11-126.

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